Notre modèle > La fondation

À l’origine, le besoin de pouvoir apprendre autrement

Découvrez comment AMIPI a vu le jour et quelle est sa mission. 

La Vision

AU SERVICE DES PERSONNES, DES ENTREPRISES
et de la société

POUR L’INDIVIDU ET SA FAMILLE

Une solution d’emploi, mais pas que : le travail est facteur d’émancipation, de reconnaissance et d’estime de soi pour les personnes en situation de handicap qui acquièrent ainsi un véritable statut social.

Pour les entreprises

Une exigence qualité éprouvée, une supply chain de proximité et une main d’œuvre qualifiée, mais aussi une fabrication française et partenariat RSE en faveur de l’inclusion des personnes en situation de handicap.

POUR LES TERRITOIRES

Le développement du savoir-faire industriel français a un impact positif sur la dynamisation des territoires grâce à une baisse du taux de chômage et au développement du tissu économique local.

POUR LA SOCIÉTÉ

L’insertion socio-professionnelle des personnes en situation de handicap opère un changement de regard global de la société. Elle engendre aussi une baisse des dépenses publiques, avec une économie de 30 000 € par an et par personne insérée.

VALIDATIONS SCIENTIFIQUES : D’HIER À AUJOURD’HUI

Depuis 2005, un comité scientifique guide les orientations de la Fondation AMIPI, en lien direct avec l’intuition fondatrice de Maurice Vendre : par des apprentissages adaptés, les personnes en situation de handicap cognitif peuvent développer leurs capacités grâce à la plasticité cérébrale.
Cette hypothèse, formulée dès les années 1960 avec le professeur Robert Debré, a depuis été confirmée par de nombreux travaux, notamment ceux d’Éric Kandel, prix Nobel de Médecine, et par des partenariats avec d’autres scientifiques.

Dès 1965, autour du professeur Debré et de Maurice Vendre, des recherches ont mis en évidence l’importante plasticité neuronale du cerveau. Il a été démontré que certaines dysfonctions cognitives [1] peuvent évoluer positivement grâce au réentraînement cognitif et aux mises en situation.
Les travaux du prix Nobel Éric Kandel en 2000 ont confirmé ces mécanismes de développement neuronal par les apprentissages, validant ainsi l’intuition fondatrice de Maurice Vendre.

Marie-Claude Potier, directeur de recherche au CNRS, a animé une recherche scientifique à partir de l’expérience d’AMIPI. Elle a confirmé que « le travail manuel est une façon de rétablir des connexions, puisqu’en répétant des mouvements, on arrive à favoriser la plasticité synaptique, le fonctionnement des cellules ».

source photo : https://www.frm.org/fr/actualites/portrait-marie-claude-potier

Le Pr Jean-Michel Oughourlian, neuropsychiatre, s’est immergé au sein de nos usines apprenantes. 
Son constat ? L’usine fabrique des produits mais aussi de l’être. Il en a fait un livre, « Le travail qui guérit l’individu, l’entreprise, la société ». C’est le travail qui soigne. « A l’hôpital, beaucoup parmi ces opérateurs seraient des légumes. Là, ils progressent. »

En 2024, pour la première fois, la communauté scientifique internationale s’est penchée sur le lien entre activité professionnelle et handicap. Une étude sur l’évaluation cognitive du Docteur Pamela Banta Lavanex[2], publiée dans la revue internationale Frontiers, a conclu qu’en plus d’améliorer le bien-être physique et mental, une activité bien choisie et un travail manufacturier bien conçu avec une pédagogie adaptée – comme c’est le cas chez AMIPI – permet d’améliorer certains types de fonctionnement cognitif chez les personnes atteintes de troubles cognitifs : l’attention, la mémoire procédurale et la mémoire visuelle à court et long terme.

En 2016, Pascale Toscani, Docteure en psychologie cognitive, a mené un programme de recherche-action, « Apprendre tout au long de la vie », qui permet à nos opérateurs de gagner en estime de soi afin de devenir acteurs de leur parcours professionnel et de s’approprier leur avenir. Elle est également directrice du laboratoire du GRENE Monde (Groupe de Recherche en Neurosciences cognitives, apprentissages et transitions éducatives).

source photo : https://www.lesprosdelapetiteenfance.fr/

 

Professeur Oughourlian

« L’entreprise est à l’adulte ce qu’est l’école aux enfants : lieu d’apprentissage intellectuel évidemment, mais aussi social, sociétal. »

Dr. Marie-Claude POTIER
Directeur de recherche au CNRS

« Le travail manuel est une façon de rétablir des connexions, puisqu’en répétant des mouvements, on arrive à favoriser la plasticité synaptique, le fonctionnement des cellules ».

Chiffres clés

+220

personnes avec handicap
insérées en entreprise depuis 2009

620

personnes avec handicap
accompagnées au quotidien

1965

première usine apprenante et inclusive

Notre histoire

La Genèse : L’Histoire de la fondation AMIPI

1965

CREATION D’AMIPI

Maurice Vendre, père d’un enfant trisomique, refuse l’exclusion des personnes en situation de handicap cognitif. Avec son épouse Maryse, il démontre qu’avec des apprentissages adaptés, il est possible de développer leurs capacités et de favoriser leur insertion par le travail.
Précurseur de la notion de plasticité cérébrale, il s’appuie sur le travail de la main pour stimuler les sens et créer de nouvelles connexions neuronales, avec l’accompagnement du Professeur Debré. Cette approche sera plus tard validée par la communauté scientifique, notamment par le prix Nobel Éric Kandel.

2005

RECONNAISSANCE D’UTILITE PUBLIQUE

L’association AMIPI obtient le statut de Fondation reconnue d’utilité publique, sous la dénomination : FONDATION AMIPI – Bernard VENDRE, en hommage à celui pour qui et par qui tout a commencé. La Fondation se dote d’un comité scientifique qui veille à ce que l’industrie soit toujours un moyen pour chacun de se développer. 

2024

AMIPI SE DÉVELOPPE

À Cholet, là où la premier site a vu le jour, AMIPI inaugure une nouvelle Usine Apprenante et Inclusive pour accompagner toujours plus de personnes vers l’autonomie. Sous le signe de l’engagement social et de la diversification industrielle, AMIPI prend de l’ampleur. 

2025

UNE RUE AU NOM DU FONDATEUR D’AMIPI

Hommage : la rue de l’Usine apprenante et inclusive choletaise devient rue Maurice Vendre. La ville de Cholet montre ainsi sa reconnaissance envers Maurice Vendre, fondateur d’AMIPI, signe que le combat d’un père pour inclure son fils est devenu sociétal. 

Perpétuer un modèle unique d’inclusion

En conclusion, AMIPI s’engage à améliorer la qualité de vie de chacun, et nous vous invitons à explorer nos initiatives concrètes qui témoignent de notre dévouement.