Dans le cadre du Festival Neuro Movies and Meeting sur la neurodiversité à l’UNESCO, le 12 décembre 2024, le Pr. Jean-Michel Oughourlian et Jean-Marc Richard, président de la Fondation AMIPI, sont intervenus pour présenter le rôle du modèle apprenant et des apprentissages.
Dans la prestigieuse enceinte de l’UNESCO, la journée sur la neurodiversité a été rythmée de conférences, tables rondes et courts-métrages, avec les interventions notamment d’entreprises engagées comme L’Oréal, LVMH ou encore Orange.
Le modèle apprenant d’AMIPI
Jean-Marc Richard, président de la Fondation AMIPI – Bernard VENDRE, est intervenu en tant que « grand témoin » aux côtés du professeur et neuropsychiatre Jean-Michel Oughourlian pour présenter AMIPI et témoigner de la réussite de ce modèle d’usine apprenante. Il repose sur la psychologie du désir mimétique et des méthodes pédagogiques solides, qui, par l’industrie, permet l’insertion de personnes en situation de handicap cognitif.
« Le désir n’est jamais spontané », explique le Pr Oughourlian, « il imite le désir de quelqu’un d’autre. Si l’on voit quelqu’un désirer un objet, on a tendance à désirer la même chose. »
Travail manuel et validations scientifiques
Jean-Marc Richard a souligné l’importance du travail de la main, qui permet le développement de nouvelles connexions synaptiques dans le cerveau. « Le cerveau se développe par les périphéries ».
Il a également mis en avant un critère essentiel : « organiser le travail en apprentissages et non pas en tâches successives« . Cette organisation du travail est liée à l’exigence scientifique de la Fondation AMIPI – Bernard Vendre, qui a été accompagnée au fil des années par divers scientifiques. « Les scientifiques sont au cœur de nos organisations » a indiqué Jean-Marc Richard.
Cette table-ronde était animée par Stéphane d’Huart.